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prétendent qu’il leur dit merci, qu’il aboie, qu’il miaule, et qu’il comprend ce qu’on lui dit. As-tu jamais vu un geai pareil ?
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Papa te mènera, j’espère, à l’Exposition que vous n’avez pas encore vue, je crois. Je vous enverrai par lui cinq francs à chacun pour acheter ce qui vous plaira en objets bon marché ; ainsi on fait en cinq minutes des boulons de manches en or avec le chiffre qu’on demande, pour 50 centimes. Adieu, mon cher petit chéri, je t’aime bien tendrement et je t’embrasse de même. Tout le monde ici et à Livet t’embrasse, t’aime et te regrette…

Ta grand’mère de Ségur.


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Les Nouettes, 1867, 11 juillet.

Mon bon et cher petit Jacques, j’ai toujours voulu t’écrire pour te complimenter sur les trois rubans que tu as envoyés à maman, dont un de diligence, le plus honorable de tous ; ton écriture a aussi beaucoup gagné, ainsi que ton orthographe. J’attends avec impatience le temps des vacances qui approche. Dis-moi quel jour on peut t’aller chercher… Gaston vient d’avoir la petite vérole volante ; il est guéri et s’est levé aujourd’hui pour la première fois depuis huit jours. Louis est parti hier avec ta tante Henriette pour Kermadio ; il était très content ; il y restera un mois et il prendra des bains de mer. En parlant, il a pleuré et sangloté de quitter sa maman ; mais Elisabeth m’a écrit que son chagrin n’a duré qu’un quart d’heure. Henriette qu’il aime beaucoup et qui était avec lui sur le siège de l’omnibus, l’a consolé et distrait…