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car sortir seul est dangereux pour un enfant qui n’a pas de force ni de défense contre.’son cheval et les passants malveillants. Depuis que Louis est ici, il a travaillé énormément au petit jardin ; mais depuis trois jours, ce sont les foins qui l’entraînent. Il aime énormément Henriette [1] ; malheureusement elle est tombée malade hier d’un mal de gorge accompagné de fièvre ; elle est dans son lit ; Camille a eu aussi depuis quatre jours une angine ; elle se lèvera ce soir pour la première fois. Nous autres, nous allons bien. Adieu, cher enfant, je t’embrasse bien tendrement et je t’aime énormément.

Grand’mère de Ségur.

Tes tantes, cousines et cousins de Malaret et Fresneau t’embrassent tous.


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Les Nouettes, 1867, 25 juin.

Mon cher petit Jacques, tes cousins Pierre et Henri sont partis ce matin ; ils ont passé cinq jours aux Nouettes entre deux compositions.

…..Ils ont bien regretté, ainsi que Louis de Malaret, de ne pas t’avoir avec eux pendant ces petites vacances. Ils ont laissé à Louis le soin d’un affreux geai qu’ils ont trouvé dans le bois, tout jeune encore et ne sachant pas voler. Louis le nourrit de groseilles, de framboises et de pain. Pierre, Louis, Henri, Armand, Gaston, Henriette, étaient et sont encore en admiration devant ce geai qui répète tous leurs cris ; ils veulent lui apprendre à parler et ils préten-

  1. Fresneau, sa cousine germaine.