coup mieux ; il a été levé aujourd’hui, et il a mangé. Moi, je suis un peu grippée, ce qui m’empêche d’aller te voir avec maman. J’envoie ta lettre à papa qui sera enchanté comme moi. Ton écriture aussi a fait des progrès merveilleux. Françon a été voir aujourd’hui ta tante Sabine, qui l’a trouvée gentille à croquer.
Ton oncle Gaston t’embrasse, te félicite et t’annonce cinq francs d’encouragement pour mardi prochain.
Mon cher petit Jacques chéri, bientôt je te verrai, car je pars le surlendemain de Noël, jeudi, et j’irai te voir dimanche 30. Tu me diras à quelle heure il faudra t’aller chercher le jour de l’an…
Paul et Françoise t’aiment beaucoup, ils baisent souvent ton portrait que j’ai près de mon lit. « Mon cher Jacques, dit souvent Paul, j’aime beaucoup mon cher Jacques. » Françoise répète après lui, comme de raison. Paul a fait beaucoup de progrès pour le caractère et la gaieté. Il est très obéissant, très serviable ; il cause beaucoup plus ; il rit souvent aux éclats ; il est moins timide ; tu le trouveras changé à son avantage. Françon est très gentille, mais colère comme un dindon et volontaire, mais pas avec moi qui ne cède pas à ses caprices ; elle veut pourtant toujours être chez moi ; tous les deux détestent leur bonne allemande.
Il y a 15 jours, toute la chasse de M. *** (j’oublie le