soir, dans la journée, tant que tu voudras. Et ne te fatigue pas à faire de trop longues courses ; c’est mauvais pour toi. Si papa se moque de toi et te dit que tu es une poule mouillée, ne t’en afflige pas et pense, pour te consoler, que tu es un bon petit coq, bien huppé, et que tout le monde le sait et le dit.
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Louis est un peu triste de la mort de son écureuil qui est mort en wagon pour avoir été à reculons et n’avoir pas pu vomir. Il se console avec les deux petites poules que tu lui as données et qu’il a emmenées à Bruxelles. Adieu, mon cher petit chéri, je t’embrasse bien tendrement, ainsi que maman, papa, Jeannet, ma bonne grosse Margot et le gros Paul.
Mon très cher, très bon, très excellent et très charmant Jacquot, je t’embrasse d’abord et je te remercie ensuite de ta bonne longue lettre.
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Je vous ai envoyé un petit paquet dans lequel il y avait de jolies bouteilles d’anis, de liqueur, et du chocolat ; plus des petites boîtes de lettres pour composer des mots qu’on donne à deviner ; la petite Henriette aimait beaucoup ce jeu ; seulement elle mettait une drôle d’orthographe ; ainsi, pour habit elle mettait abi ; pour encrier elle mettait ankriyé. Ce jeu apprendra à Jeannet à connaître ses mots : et toi, il t’apprendra l’orthographe. Demande à maman de te lire dans le premier volume des Instructions familières de ton oncle Gaston : Un examen de Catéchisme ; ce sont de petits