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LES VACANCES.

que tu dis là. Tu fais tort à une pauvre fille qui est peut-être honteuse et repentante de ses fautes passées.

MARGUERITE.

Ni honteuse, ni repentante, je t’en réponds.

CAMILLE.

Comment le sais-tu ?

MARGUERITE.

Parce que je le vois bien à son air impertinent, à son nez en l’air quand elle passe devant nous, parce qu’à l’église elle se tient très-mal, elle se couche sur son banc, elle bâille, elle cause, elle rit ; et puis elle a un air faux et méchant.

MADELEINE.

Cela, c’est vrai ; je l’ai même dit à sa mère.

LÉON.

Et que lui a dit la mère Léonard ?

MADELEINE.

Rien, je pense, puisqu’elle a continué comme avant.

SOPHIE

Et tu ne dis pas que la mère t’a répondu : « Qu’est-ce que ça vous regarde, mamzelle ? Je ne me mêlons pas de vos affaires ; ne vous occupez pas des nôtres. »

JEAN.

Comment ! elle a osé te répondre si grossière-