amené pour le faire travailler à notre cabane. Allons, mon petit Jacques, dis-nous qui t’a aidé à bâtir si bien et si vite ta cabane. Nous ferons semblant de ne pas le savoir, je te le promets.
Pourquoi feriez-vous semblant ?
Pour qu’on ne te reproche pas d’être indiscret.
Ha ! ha ! vous croyez donc que quelqu’un a eu la bonté de m’aider, que ce quelqu’un serait fâché si je vous disais son nom, et tu veux, toi, Jean, que je sois lâche et ingrat, en faisant de la peine à celui qui a bien voulu se fatiguer à m’aider ?
Ta, ta, ta, voyez donc ce beau parleur de sept ans ! Nous allons bien te forcer à parler, tu vas voir.
Non, Léon, Jacques a raison ; je voulais lui faire commettre une mauvaise action, ou tout au moins une indiscrétion.
C’est pourtant ennuyeux d’être joué par un gamin.
N’oublie pas, Léon, que tu l’as défié, que tu