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Les vacances étant finies, nous laisserons grandir, vivre et mourir nos amis sans plus en parler.

Je dirai seulement à ceux qui ont pris intérêt à mes enfants, que Mme de Rosbourg alla s’installer dans son nouveau château, mais qu’elle continua à voir Mme de Fleurville tous les jours ; que Marguerite et Paul donnaient tous les jours aussi rendez-vous à leurs trois amies à mi-chemin des deux châteaux ; que l’hiver ils demeuraient tous ensemble à Paris, dans l’hôtel de M. de Rosbourg ; que Camille fit sa première communion l’année d’après, Madeleine un an plus tard ; qu’elles restèrent bonnes et charmantes comme nous les avons vues dans les petites filles modèles, qu’elles se marièrent très-bien et furent très-heureuses ; que Sophie devint de plus en plus semblable à ses amies, dont elle ne se sépara qu’à l’âge de vingt ans, lorsqu’elle épousa Jean de Rugès que Marguerite ne voulut jamais quit-