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LES VACANCES.

lut s’arrêter ; mais Jean tirait, Camille et Madeleine poussaient, et Léon dut marcher avec eux.

Bientôt après, la cloche du déjeuner se fit entendre ; les enfants laissèrent leur ouvrage et montèrent pour se laver les mains, donner un coup de peigne à leurs cheveux et un coup de brosse à leurs habits.

On se mit à table. M. de Traypi demanda des nouvelles des cabanes.

« Marchent-elles bien, vos constructions ? Êtes-vous bien avancés, vous autres grands garçons ? Quant à mon pauvre Jacquot, je présume qu’il en est encore au premier piquet. Hé, Léon ?

LÉON, d’un air de dépit.

Mais non, mon oncle ; nous ne sommes pas très-avancés ; nous commençons seulement à placer les quatre piquets des coins.

M. DE TRAYPI.

Et Jacques, hé, où en est-il ?

LÉON, de même.

Je ne sais pas comment il a fait, mais il a déjà commencé comme nous.

MARGUERITE.

Dis donc aussi qu’il est bien plus avancé que vous autres, grands et forts, puisqu’il cloue déjà les planches des murs.