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PAUL.

Il était donc bien riche, ce M. Fichini !

M. DE ROSBOURG.

Je crois bien qu’il était riche ! il a laissé encore quatre millions à son ancien et cher ami M. de Réan, père de Sophie.

LÉON.

Dieu ! que Sophie est riche ! Je voudrais bien être riche, moi.

JEAN.

Tu n’en serais pas plus heureux. N’avons-nous pas tout ce que nous pouvons désirer ?

LÉON.

C’est égal ! c’est agréable d’être riche. Tout le monde vous salue et vous respecte.

PAUL.

Pour ça non. Est-ce que tu respectes les Tourne-boule ? Sont-ils plus heureux que nous ?

MARGUERITE.

Personne n’est heureux comme nous, je crois, depuis le retour de papa et de Paul.

MADELEINE.

Et nous qui ne sommes pas riches, ne sommes-nous pas très-heureuses.

CAMILLE.

Et notre bonheur est si vrai ! personne ne peut