dule ; ils tournèrent autour de la cabane, regardèrent partout d’un air méfiant, pendant que Camille et Madeleine s’extasiaient devant l’habileté de Jacques et admiraient la promptitude avec laquelle il avait travaillé.
À quelle heure t’es-tu donc levé, mon petit Jacques ?
À cinq heures, et à six j’étais ici avec mes piquets, mes planches, et tous mes outils. Tenez, mes amis, prenez les outils maintenant, chacun son tour.
Non, Jacques, continue ; nous voudrions te voir travailler, pour prendre des leçons de ton grand génie.
Jacques jeta à Marguerite et à Sophie un coup d’œil d’intelligence et répondit en riant :
« Mais nous travaillons depuis longtemps, et nous sommes fatigués. Nous allons à présent courir après les papillons. »
Pour vous reposer sans doute ?
Précisément, pour nous reposer les mains et l’esprit.