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LES VACANCES

l’abri des vagues ; appuie ta tête sur ma poitrine. »


Je craignais de le fatiguer ; il me prit la tête et l’appuya de force sur son épaule. Je ne voulais pas m’endormir, mais je ne sais comment il arriva que cinq minutes après, je dormais profondément. Je m’éveillai au jour ; ce bon M. de Rosbourg n’avait pas bougé pour ne pas m’éveiller, et craignant que je n’eusse froid, il m’avait couvert avec son