Cet homme est le nommé lecomte, employé à bord de la Sybille avec le commandant de Rosbourg et…
— Avec mon pauvre papa ! s’écria Marguerite.
Oh ! laissez-moi lui parler, lui demander des détails sur papa. »
Le Normand s’approcha, à un signe de M. de Traypi.
« Voici, lui dit-il, la fille de votre commandant.
— La fille de mon commandant, de mon cher, vénéré commandant ! » s’écria le Normand.
Et, saisissant Marguerite, il lui donna trois ou quatre gros baisers avant qu’elle eût le temps de se reconnaître.
« Pardon, mamzelle, dit-il en la posant à terre. C’est le premier mouvement, ça ; je n’en ai pas été maître. Mon pauvre commandant ! Si je pouvais lui donner ma place ! Serait-il heureux d’avoir une si gentille demoiselle !
— Vous aimiez donc bien mon pauvre papa ? lui dit Marguerite en essuyant ses yeux pleins de larmes.
Si je l’aimais ! si je l’aimais ! Ah ! mamzelle, j’aurais donné mon sang, ma vie pour mon brave commandant ! Et de penser que le bon