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LES VACANCES.
SOPHIE
Précisément ; et, après trois ans d’absence, je suis revenue avec ma belle-mère, Mme Fichini, et j’ai retrouvé Marguerite, que je ne connaissais pas et qui demeurait chez vous.
JACQUES.
Mais pourquoi t’appelles-tu Fichini ?
SOPHIE
Je ne sais pas bien ; je crois que papa a été en Amérique pour voir un ami d’enfance, M. Fichini, qui lui a laissé une grande fortune, à la condition qu’il prendrait son nom.
JACQUES.
C’est bien laid, Fichini ; j’aime bien mieux de Réan.
SOPHIE
Mais qu’est devenu mon pauvre Paul ? D’après ce que m’a dit le Normand, il est possible qu’il vive encore.
LÉON.
C’est impossible ; depuis cinq ans.
JEAN.
Ce n’est pas du tout impossible, puisque le Normand est revenu.
LÉON.
Le Normand n’est pas un enfant.
JEAN.
Mais Paul était avec le commandant.