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LES VACANCES.

sais, c’est que j’allais au village de Fleurville, qui est dans ces environs, m’a-t-on dit ; que me sentant fatigué, je m’étais endormi au pied d’un arbre, et qu’en


m’éveillant j’ai vu, à trois pas de moi, ce petit monsieur blotti près d’un buisson ; il ne me voyait pas, et il ne voyait pas venir non plus une grosse vipère qui touchait presque à son pied. Je n’avais pas le temps de le prévenir ; au