gerons, dit Mme de Fleurville, mais l’âne transportera notre déjeuner dans la forêt de Moulins ; nous étalerons notre déjeuner sur l’herbe dans une jolie clairière, et nous mangerons en plein bois.
— Charmant, charmant ! crièrent les quatre petites en battant des mains et en sautant. Oh ! la bonne idée ! embrassons bien maman pour la remercier de sa bonne invention.
— Je suis enchantée d’avoir si bien trouvé, répondit Mme de Fleurville en se dégageant des bras des enfants qui la caressaient à l’envi l’une de l’autre. Maintenant je vais commander un déjeuner froid pour demain et m’assurer de nos sept ânes. »
Les petites coururent chez Élisa pour lui faire part de leur joie et pour lui demander de venir avec elles.
Mes chères petites, je vous remercie de penser à moi et de m’inviter à vous accompagner ; mais j’ai autre chose à faire que de m’amuser. À moins que vos mamans n’aient besoin de moi, j’aime mieux rester à la maison et faire mon ouvrage.
Quel ouvrage ? Tu n’as rien de pressé à faire !
J’ai à finir vos robes de popeline bleue ; j’ai à faire des manches, des cols, des jupons, des chemises, des mou…