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diminuer le plaisir que se promettaient les enfants.

Enfin, le jeudi suivant, à trois heures, il y eut dans la maison un mouvement extraordinaire. Élisa s’apprêtait à s’habiller, lorsqu’elle vit entrer les enfants, qui portaient un énorme panier couvert et qui avaient leurs belles toilettes du dimanche.

Camille.

Nous allons t’habiller, ma bonne Élisa ; nous apportons tout ce qu’il faut pour ta toilette.

Élisa.

J’ai tout ce qu’il me faut ; merci, mes enfants.

Madeleine.

Mais tu n’as pas vu ce que nous t’apportons ; tiens, tiens, regarde. »

Et, en disant ces mots, Madeleine enleva la mousseline qui couvrait le panier. Élisa vit une belle robe en taffetas marron, un col et des manches en dentelle, un bonnet de dentelle garni de rubans et un mantelet de taffetas noir garni de volants pareils.

Élisa.

Ce n’est pas pour moi, tout cela ; c’est trop beau ! Je ne mettrai pas une si élégante toilette ; je ressemblerais à Mme Fichini.

Marguerite.

Non, non, tu ne ressembleras jamais à la grosse Mme Fichini.