Parle donc, Élisa ; quoi ! serait-il noyé ?
Tout juste. On a retiré son corps de l’eau il y a deux heures…
Ainsi, pendant que je l’accusais si injustement, le malheureux homme était déjà mort !
Tu vois bien, Sophie, que ce n’était pas sa faute. Pauvre Hurel ! quel malheur ! »
Les enfants pleuraient. Élisa leur raconta le peu de détails qu’elle savait, et leur conseilla de revenir à la maison.
Nous informerons ces dames de ce malheureux événement ; elles trouveront peut-être le moyen d’adoucir le chagrin de la pauvre femme Hurel. Nous autres, nous ne pouvons rien ni pour le mort, ni pour ceux qui restent.
Oh si ! Élisa : nous pouvons prier le bon Dieu pour eux, lui demander d’admettre le pauvre Hurel dans le paradis et de donner à sa femme et à ses enfants la force de se résigner et de souffrir sans murmure.
Bonne Camille, tu as toujours de nobles et