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n’oserai jamais porter une si belle chaîne et une si belle montre.

Madame de Rosbourg.

Portez-les pour l’amour de nous ; et songez que c’est encore moi qui vous serai redevable ; car vous m’avez rendu un trésor en me ramenant mon enfant, et ce n’est qu’un bijou que je vous donne.

Se tournant ensuite vers Mme Hurel et sa fille :

« Vous voudrez bien aussi accepter un petit souvenir. »

Et elle leur donna à chacune une boîte qu’elles s’empressèrent d’ouvrir ; à la vue de belles boucles d’oreilles et d’une broche en or et en émail, elles devinrent rouges de plaisir. Toute la famille fit à Mme de Rosbourg les plus vifs remerciements. Ces dames et les enfants remontèrent en voiture, entourées d’une foule de personnes qui enviaient le bonheur des Hurel et qui bénissaient l’aimable bonté de Mme de Rosbourg.




XXV

UN ÉVÉNEMENT TRAGIQUE


Quelque temps se passa depuis cette visite à Hurel ; il était venu de temps en temps au châ-