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nage avec vous et à laisser ma petite Marguerite sous la garde de ses deux bonnes et aimables amies.

Madame de Fleurville.

Ainsi donc, chère amie, c’est une chose décidée ?

Madame de Rosbourg.

Oui, puisque vous le voulez bien ; nous demeurerons ensemble.

Madame de Fleurville.

Que vous êtes bonne d’avoir cédé si promptement à mes désirs, chère amie ! je vais porter cette heureuse nouvelle à mes filles ; elles en seront enchantées.

Mme de Fleurville entra dans la chambre où Camille et Madeleine prenaient leurs leçons bien attentivement, pendant que Marguerite s’amusait avec les poupées et leur racontait des histoires tout bas, pour ne pas empêcher ses deux amies de bien s’appliquer.

Madame de Fleurville.

Mes petites filles, je viens vous annoncer une nouvelle qui vous fera grand plaisir. Mme de Rosbourg et Marguerite ne nous quitteront pas, comme nous le craignions.

Camille.

Comment ! maman, elles resteront toujours avec nous ?