elles n’étaient pas à la noce, allez, quand je les ai dénichées dans la forêt. »
L’homme descendit Sophie et Marguerite, qu’Élisa reçut dans ses bras.
Vite, vite, venez au salon ; on vous a cherchées partout ; on a envoyé des hommes à cheval dans toutes les directions ; ces dames se désolent ; Camille et Madeleine se désespèrent. Attendez une minute, mon brave homme, que madame vous remercie.
Bah ! il n’y a pas de quoi ! Faut que je m’en retourne chez nous ; j’ai encore deux lieues à faire.
Où demeurez-vous ? Comment vous appelez-vous ?
Je demeure à Aube ; je m’appelle Hurel, le boucher.
Nous irons vous remercier, mon brave Hurel ; au revoir, puisque vous ne pouvez attendre. »
Pendant cette conversation, Marguerite et Sophie avaient couru au salon. En entrant, Marguerite se jeta dans les bras de Mme de Rosbourg ; Sophie s’était jetée à ses pieds ; toutes deux sanglotaient.
La surprise et la joie faillirent être fatales à Mme de Rosbourg ; elle pâlit, retomba sur son