Comment cela ? Il faudrait des lampions.
Eh ! nous allons en faire.
Avec quoi ? comment ?
Avec des coquilles de noix et de noisettes, de la cire jaune et de la chandelle.
Bravo, Élisa ! Que d’esprit tu as ! Viens que je t’embrasse.
Et Marguerite se jeta sur Élisa pour l’embrasser ; Camille, Madeleine, Sophie en firent autant, de sorte qu’Élisa, enlacée, étouffée, chercha à esquiver ces élans de reconnaissance ; elle voulut se sauver : les quatre petites se pendirent après elle, et ce ne fut qu’après bien des courses qu’elle parvint à leur échapper. On l’entendit s’enfermer dans sa chambre : impossible d’y entrer, la porte était solidement verrouillée.
Élisa ! Élisa ! ouvre-nous, je t’en prie.
Élisa ! ma bonne Élisa, nous ne t’embrasserons plus que cent cinquante fois.
Élisa, excellente Élisa, ouvre ; nous avons à te parler.