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Madame de Fleurville.

C’est bien généreux à toi, ma pauvre Camille, car elle t’a fait punir et gronder deux fois.

Camille.

Oh ! maman, elle a été si fâchée après.

Madame de Fleurville, embrassant Camille.

C’est bien, très bien, ma bonne petite Camille ; réponds-lui donc que nous irons demain bien certainement.

Camille remercia sa maman, courut prévenir Madeleine et Marguerite, et répondit à Sophie :

« Ma chère Sophie,

« Maman et Mme de Rosbourg iront dîner demain chez ta belle-mère ; elles nous emmèneront, Madeleine, Marguerite et moi. Nous sommes très contentes ; nous ne mettrons pas de belles robes pour pouvoir jouer à notre aise. Adieu, ma chère Sophie, je t’embrasse. »

« Camille de Fleurville. »


Toute la journée, les petites filles furent occupées de la visite du lendemain. Marguerite voulait mettre une robe de mousseline blanche ; Madeleine et Camille voulaient de simples robes en toile. Mme de Rosbourg trancha la question en conseillant les robes de toile.

Marguerite voulait emporter sa belle poupée ; Camille et Madeleine lui dirent :