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XVII

LE CHAT ET LE BOUVREUIL


Sophie et Paul se promenaient un jour avec leur bonne ; ils revenaient de chez une pauvre femme à laquelle ils avaient été porter de l’argent. Ils revenaient tout doucement ; tantôt ils cherchaient à grimper à un arbre, tantôt ils passaient au travers des haies et se cachaient dans les buissons. Sophie était cachée et Paul la cherchait, lorsqu’elle entendit un tout petit miaou bien faible, bien plaintif. Sophie eut peur ; elle sortit de sa cachette.

« Paul, dit-elle, appelons ma bonne ; j’ai entendu un petit cri, comme un chat qui miaule, tout près de moi, dans le buisson.

paul.

Pourquoi faut-il appeler ta bonne pour cela ? Allons voir nous-mêmes ce que c’est.