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Sophie.

Je voudrais bien que maman me la donnât, je n’aime pas les Anglais, et jamais je n’apprendrai l’anglais ; j’aimerais mieux savoir l’allemand, comme toi.

Valentine.

C’est que j’ai une bonne allemande ; voilà pourquoi je le sais si bien. Demande à ma tante de te donner une bonne allemande.

Sophie.

Je tâcherai de faire renvoyer miss Albion.

Valentine.

Comment feras-tu ?

Sophie.

Je n’apprendrai rien ; je ne saurai rien ; alors on croira que c’est la faute de miss Albion.

Valentine.

Oh ! ce serait mal, Sophie ; ne fais pas cela, c’est toi qui en serais punie ; tu penses bien que miss Albion se plaindrait de toi ; tu serais en pénitence et tu te ferais un mauvais cœur en faisant du mal.

— C’est vrai, répondit Sophie en soupirant ; c’est pourtant bien ennuyeux d’apprendre l’anglais. »

Tout en causant, les cousines rangeaient les livres et les cahiers. Valentine acheva de convaincre Sophie qu’elle devait se soumettre à la volonté de sa maman, faire les devoirs que lui donnait miss Albion, et même apprendre l’anglais. Malgré sa bonne volonté, Sophie ne faisait pas