Je ne grogne pas, mademoiselle ; vous ne savez ce que vous dites.
Et comment l’appellerons-nous ? Il faut lui donner un nom.
C’est vrai ! Appelle-le Blanchet.
Comme c’est commun, Blanchet ! Ah ! ah ! ah ! que c’est laid ! que c’est bête !
Et comment veux-tu qu’on l’appelle ? Azor, Médor, Castor ? c’est bien plus commun !
Appelez-le Laidronnet, il sera bien nommé.
Non, monsieur ; il est charmant et il ne sera pas Laidronnet. Arthur, appelle-le Joliet.
Je ne peux pas ; ma cousine Berthe a un chien qui s’appelle Joliet.
C’est vrai ? Alors…, alors… je ne sais pas, moi, dis toi-même ; tu ne trouves rien ?
Si je l’appelais Bijou ?
Très bien, très bien ! Bijou, Bijou, viens mon petit chéri, viens que je t’embrasse. »
Bijou, qui dormait sur les genoux d’Arthur, ne