as une boîte de couleurs, des pinceaux, du papier, tu n’as pas besoin d’autre chose pour peindre.
Mais, maman…
Laisse-moi lire, et va t’amuser avec ton frère. »
Arthur sort à pas lents ; il arrive dans la chambre à côté, où l’attendait son frère Léonce.
Eh bien ! as-tu du noir ?
Je n’ai rien du tout ; maman n’a pas voulu m’en donner.
Comment allons-nous faire ? Il nous en faut pourtant, et beaucoup.
Si nous demandions à Sophie ?
Sophie ne pourra pas nous donner de la couleur ; elle n’en a pas plus que nous.
Non, mais elle a des idées ; elle inventera quelque chose.
Je veux bien ; vas-y, toi ; je vous attendrai ici pour répondre à maman si elle demande ce que nous faisons. Va doucement ; ouvre les portes sans faire de bruit. »
Arthur sort sur la pointe des pieds ; il entre chez sa sœur Sophie, âgée de sept ans ; il la trouve oc-