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Jeanne.

Je comprends très bien,… c’est bien cela ; c’est juste ; mais tout de même, si j’étais le bon Dieu, je crois que je ferais autrement.

Camille.

Si tu étais le bon Dieu, je te respecterais et je te vénérerais autrement que je ne le fais, parce que tu serais autrement que tu n’es. Mais comme tu n’es que la petite Jeanne, je t’engage à aller rejoindre ta bonne, parce que je vais prendre mes leçons avec maman.