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LE VOYAGE.


Q
uand on fut réuni, Louis se plaça dans le fauteuil de celui qui devait raconter.

« Sophie, dit-il, je te prie de ne pas m’interrompre.

Sophie.

Sois tranquille, je ne dirai pas un seul petit mot.

Louis.

Bon ! car si tu parles, je me tais.

Sophie.

Ce ne sera peut-être pas un malheur.

Louis.

Pourquoi cela, mademoiselle ?

Sophie.

Parce que nous ne sommes pas sûrs que tu nous amuses.