ques seaux d’eau sur les marrons enflammés et fumants. Tout fut éteint sans peine.
« Comment cela s’est-il fait ? dit la mère Futaille.
Le feu aura roulé sur le panier.
Et pourquoi avez-vous mis vos marrons si près du feu ?
Dame ! pour les faire sécher, bien sûr, puisqu’ils étaient humides.
Ah bien ! les voilà bien secs à cette heure.
Et Poucette ! est-ce qu’elle aurait brûlé par hasard !
Me voici, maman, je suis dans ma chambre. »
Poucette descendit lestement et fit semblant d’être excessivement désolée de la perte des marrons.
« Où sont Boursouflé et Joufflue ? dit la mère en regardant autour d’elle.
— Ils travaillent dehors ; ils ne tarderont pas à rentrer pour dîner, répondit Poucette.
En effet, ils revinrent peu de temps après avec une charge de bois qui fit croire à la mère qu’ils avaient travaillé toute la matinée.
Poucette avait la mauvaise habitude de courir après toutes les personnes de la maison qui allaient à la cave, au grenier ; souvent on ne la voyait pas