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La maman.

Laissez-les chez elle, puisque tu les y as portés, mon enfant ; je voulais les lui donner, ce sera toi qui les donneras, car tu en as eu, comme moi, la pensée. »

Le visage d’Henri devint radieux.

Pierre.

Maman, nous allons dîner aujourd’hui chez grand’mère ?


Henri portant un châle et une robe à sa nourrice.

La maman.

Oui, mon ami, vous dînerez avec vos cousins et cousines.

Henri.

Moi, je n’irai certainement pas.

Pierre.

Et pourquoi cela ?

Henri.

Parce que ce n’est pas un jour à s’amuser aujourd’hui. Je resterai avec ma nourrice.