c’était un traîneau plein de chasseurs poursuivi par des loups, que tuaient les chasseurs à mesure qu’ils approchaient. Une autre était un goûter d’enfants sur l’herbe ; une autre, enfin, c’était un naufrage ; des malheureux sautaient de leur vaisseau en flammes dans des chaloupes qui étaient déjà pleines. Les enfants eurent beau tourner les pages, chercher partout, ils ne trouvaient pas leurs images ; enfin ils appelèrent leur papa pour lui dire ce qui leur arrivait avec ce livre.
Le papa prit le livre et l’examina attentivement.
« On a coupé les images, dit-il ; tenez, voyez, on a même coupé à moitié les feuilles à côté ! c’est avec un couteau que cela a été coupé. Avec qui avez-vous regardé les images, mes enfants ?
— Avec Marc, papa : et vous savez que Marc n’aurait jamais fait une volerie pareille. D’ailleurs il était parti quand ma bonne a fait descendre le livre.
— Par qui l’a-t-elle fait descendre ? Est-ce par Marc ?
— Non, papa ; par Michel, qui était venu chercher Marc.
— Ah ! ah !… Il faut que j’aille les voir tous deux. »
Le papa sortit ; il fut quelque temps absent.
« Eh bien, papa, lui demandèrent les enfants quand il rentra, savez-vous qui a coupé les images ?
— Je crois que c’est Michel, bien que toutes les apparences soient contre Marc.
— Comment cela, papa ?