Sophie saisit un arrosoir qui se trouvait près d’elle, y plonge la main et leur lance de l’eau à la figure ; ils se lèvent tous à la hâte, s’élancent et courent après Sophie, que Camille cherche à protéger et qui s’esquive pendant le désordre causé par l’arrosement ; les uns s’essuient le visage, les autres secouent leurs habits et leurs robes ; tous parlent à la fois et sont furieux contre Sophie.
Quelles sottes idées elle a, cette Sophie !
Elle imagine toujours des choses absurdes.
Et qu’elle croit charmantes et très spirituelles.
Et qui sont bêtes comme elle-même.
Il faut avouer pourtant qu’elle est bonne fille.
C’est vrai ; elle s’emporte quelquefois, mais cela ne dure pas.
Oui, après qu’elle a joué quelque tour de sa façon, comme celui de tout à l’heure.
Ce n’était pas bien méchant de nous lancer quelques gouttes d’eau.
Tu appelles cela quelques gouttes ? mon pantalon qui est trempé !