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ESBROUFFE, LAMALICE ET LA SOURIS.
(SUITE.)


E
sbrouffe avait mangé son pain sec, la rage dans le cœur, désirant se venger, et ne sachant sur qui ni comment.

« Si du moins, pensait-il, j’étais sûr que ce fût cette petite coquine de Lamalice qui me joue tous ces tours ! mais, lorsque je crois la voir, elle disparaît, ce n’est donc pas elle. C’est égal, c’est sa voix que j’entends, c’est elle que je crois voir, et c’est sur elle que je me vengerai ! Demain matin j’irai lui faire une visite quand le père sera parti pour son travail, et nous verrons ! »