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Léonce.

Il y en a bien assez, Madeleine ; sois tranquille, nous avons de quoi faire un feu magnifique.

Élisabeth.

Tiens, c’est toi, Camille ? Que fais-tu là ? tu as l’air fatiguée ?

Paul.

Je crois bien qu’elle est fatiguée, cette bonne


Ils apparurent enfin, portant une charge de bois.



Camille ; elle s’est donné tant de mal pour nous faire plaisir ! Elle nous a ramassé à tous les quatre une telle quantité de marrons, qu’elle n’en peut plus.

Arthur.

C’est vrai ! Quels énormes tas !

Louis.

Ils sont plus gros que les nôtres !