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Marie-Thérèse.

Et le mien, regarde, aussi gros que celui de Léonce.

paul.

Et moi, regarde comme j’en ai ; gros comme moi.

Gaston.

Moi aussi, j’en ai une montagne.

Armand.

Et celui de Camille, où est-il ?

Camille.

Je n’en ai pas, moi ; je suis arrivée trop tard.

Marguerite.

Comment, trop tard ? C’est toi qui as fait les nôtres, qui sont si gros.

Camille.

Mais c’est pour vous aider, parce que vous êtes trop petits pour en ramasser beaucoup.

Gaston.

Non, non, je ne veux pas du mien si tu n’en as pas, il sera pour toi.

Armand.

Et le mien aussi ; prends-le, ma bonne Camille !

Marie-Thérèse.

Et moi aussi, je vais t’en donner des miens.

Paul.

Prends, prends, Camille, mon tas ; attends seulement que j’en mette plein mes poches… et puis dans mon chapeau,… et puis dans mon mouchoir,… et puis… où donc encore ? »

Et, tout en parlant, Paul bourrait ses poches et