M. Georgey qui souriait, et, se levant, il prit une de ses mains, la serra vivement et la porta à ses lèvres. Il voulut parler, mais il ne put articuler une parole ; de grosses larmes coulaient de ses yeux. M. Georgey se leva, le serra dans ses bras,
C’était rien ; ce était rien ! Jé n’avais pas beaucoup de peine à faire lé chose. Seulement, j’avais fait dé écritures. Madme Bonard, il était bien joyeux.
Oh ! Monsieur ! notre cher et respectable bienfaiteur ! Comment vous remercier ? Que faire pour vous témoigner notre reconnaissance ?
Il fallait être bien heureuse et puis donner un pitit portion amitié pour le pauvre Georgey tout seul, sans famille.
— Nous serons toujours vos plus sincères amis, vos serviteurs dévoués ; nous vous ferons une famille, cher, excellent bienfaiteur, répondit Mme Bonard en se jetant à ses genoux. Vous avez rendu le fils à sa mère. La mère n’oubliera jamais ce qu’elle vous doit. »
La joie de Bonard était à son comble ; voir son fils décoré et sergent, le voir rester au pays et jouir sans cesse de sa gloire comblait tous ses vœux.
À partir de ce jour, ce fut un bonheur sans
mélange ; jamais M. Georgey n’éprouva le désir
de quitter ses amis et de reprendre ses anciennes
relations. Il trouvait au milieu des Bonard tout