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bonne chose à Fridric ; un langue fourré, truffé, fumé ; un fromage gros dé soixante livres ; c’était très excellent pour lui, salé, fourré, fumé. Lui manger longtemps. »

Le colonel ne riait plus.

« Hélas ! mon cher Georgey, votre pauvre Frédéric m’inquiète beaucoup. Je m’occupais de lui quand vous êtes entré.

m. georgey.

Quoi il avait ? Pourquoi vous disez povre Fridric ? Lui malade ?

le colonel.

Non, il est au cachot depuis dix jours.

m. georgey.

Fridric au cachot ? Pour quelle chose vous mettre au cachot lé Fridric, soldat français ?

le colonel.

Une mauvaise affaire pour ce pauvre garçon. Il s’est laissé entraîner à s’enivrer par un mauvais drôle de son pays, nommé Alcide Bourel.

m. georgey.

Alcide ! my goodness ! Cé coquine abominable, cé gueuse horrible ! il poursuivait partout lé povre Fridric ?

le colonel.

Ils étaient six, ils ont fait un train d’enfer ; le maréchal des logis y est allé, Alcide l’a injurié, frappé ; Frédéric a lutté contre le maréchal des logis pour dégager Alcide. Le poste est arrivé ; tous deux ont été mis au cachot, où ils attendent leur jugement.

m. georgey.

Oh ! my goodness ! Lé povre Fridric ! Lé povre