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gredinet.

Et le jour n’est pas loin où nous t’appellerons mon maréchal des logis.

alcide.

Et ce ne sera que justice de la part du colonel ; il mérite bien que nous buvions un coup à sa santé.

tous.

C’est ça ! À la santé du colonel ! Vive le colonel ! »

Frédéric ne put refuser la santé du colonel ; il avala son verre avec empressement ; les flatteries de ses amis l’avaient bien disposé.

gredinet.

Ce sont tes parents qui seront fiers ! les vois-tu te voyant arriver avec les galons de maréchal des logis ?

alcide.

Ces chers parents ! Seront-ils heureux et fiers ! Il faut boire à leur santé. Vivent M. et Mme Bonard ! »

Frédéric, attendri par la pensée du retour au pays avec les galons de maréchal des logis, but encore volontiers un verre à la santé de ses parents.

renardot.

Et comme le lieutenant-colonel parle de toi ! Il semblerait que tu sois son fils, tant il te regarde avec plaisir.

gueusard.

C’est que tu es joli garçon ! En grande tenue, dans le rang, il n’y en a pas de plus beau que toi.

alcide.

Et nous qui oublions de boire à sa santé ! Vive le lieutenant-colonel ! À sa santé ! »

Un troisième verre fut vidé à la santé de cet excellent chef. Frédéric parlait, riait, remerciait.