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XVIII


colère de bonard


Frédéric et Alcide restaient devant la porte de M. Georgey, muets et consternés : Frédéric pleurait ; Alcide, les poings fermés, les yeux étincelants de colère, réfléchissait au moyen de se tirer d’affaire en jetant tout sur Frédéric.

frédéric.

Qu’allons-nous devenir, mon Dieu, si M. Georgey va tout raconter à nos parents ! Donne-moi un bon conseil, Alcide, toi qui m’as entraîné à mal faire et qui as toujours de bonnes idées pour t’excuser.

alcide.

J’en ai une pour moi ; je n’en ai pas pour toi.

frédéric.

Comment, tu vas m’abandonner, à présent que je suis dans la crainte, dans la désolation !