Et pourquoi n’y vas-tu pas toi-même ? Moi aussi, j’ai mes étables à curer.
Ah bien ! tu les finiras plus tard. Je suis pressé d’ouvrage ; mon père m’attend.
Je vais rentrer mes dindes et j’y vais.
Tu vas encore perdre du temps après tes dindes, je vais te les rentrer.
Tu sais que mon compte y est ; quarante-sept.
Oui, oui ; prends vite une brouette pour ramener le sac de son. »
Julien hésita un instant mais, prenant son parti, il saisit une brouette et partit en courant. Le moulin n’était pas loin. Une demi-heure après, Julien ramenait à Frédéric la brouette avec le son. Ses dindes étaient rentrées, il se remit à l’ouvrage ; tout était fini quand Bonard ramena les chevaux.
As-tu rapporté du son, Frédéric ?
Oui, mon père ; le sac est à l’écurie.
A-t-on fait bonne mesure ?
Oui, mon père, les deux hectolitres y sont grandement. »
Bonard entra à l’écurie avec Frédéric ; il délia le