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julien.

Et pourquoi n’y vas-tu pas toi-même ? Moi aussi, j’ai mes étables à curer.

frédéric.

Ah bien ! tu les finiras plus tard. Je suis pressé d’ouvrage ; mon père m’attend.

julien.

Je vais rentrer mes dindes et j’y vais.

frédéric.

Tu vas encore perdre du temps après tes dindes, je vais te les rentrer.

julien.

Tu sais que mon compte y est ; quarante-sept.

frédéric.

Oui, oui ; prends vite une brouette pour ramener le sac de son. »

Julien hésita un instant mais, prenant son parti, il saisit une brouette et partit en courant. Le moulin n’était pas loin. Une demi-heure après, Julien ramenait à Frédéric la brouette avec le son. Ses dindes étaient rentrées, il se remit à l’ouvrage ; tout était fini quand Bonard ramena les chevaux.

bonard.

As-tu rapporté du son, Frédéric ?

frédéric.

Oui, mon père ; le sac est à l’écurie.

bonard.

A-t-on fait bonne mesure ?

frédéric.

Oui, mon père, les deux hectolitres y sont grandement. »

Bonard entra à l’écurie avec Frédéric ; il délia le