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rante-quatre dindons, malgré qu’il soit un peu gourmand.

m. georgey.

Frédéric était gourmand Fy ! C’était laide, c’était affreuse, c’était horrible d’avoir lé gourmandise. Pétite Juliène n’avait pas lé gourmandise. Il aimait turkey, mais pas lé gourmandise. »

Les Bonard ne purent s’empêcher de rire ; Julien lui-même sourit en regardant rire ses maîtres.

m. georgey.

Quoi vous avez, Madme Bonarde ? J’avais dit un sottise ? Eh ! j’étais content alors. Pétite Juliène il riait, il avait fini lé pleurnichement. »

M. Georgey se mit à rire aussi ; mais il avait à peine eu le temps d’ouvrir la bouche et de montrer ses longues dents, que Bonard, qui marchait un peu en avant, s’écria :

« Ah ! coquin ! Je t’y prends, enfin ! »

Et il s’élança dans le bois.

Tout le monde s’arrêta avec surprise ; Bonard avait disparu dans le fourré. M. Georgey était un peu en arrière ; il n’avait pas encore tourné le coin du bois.

madame bonard.

Qu’y a-t-il donc ? Julien, as-tu vu quelque chose ?

julien.

Rien du tout, maîtresse. Je ne sais pas ce que c’est.

m. georgey.

My goodness ! Jé voyais ! Jé voyais ! Il courait ! Il sautait lé fosse ! Il tombait ! Eh ! vitement ! Master Bonard il arrivait ! Oh ! very well ! il était au fon-