Page:Ségur - Le mauvais génie.djvu/100

Cette page a été validée par deux contributeurs.
m. georgey.

Enlevez, Caroline ; donner lé…, lé…, lé hare… Vous pas comprendre lé hare ?… La longue animal… Comment vous lé dites ? Une, une lévrière ?

caroline.

Ah ! je comprends. Monsieur veut dire le lièvre.

m. georgey.

Yes, yes, my dear ; lé lévrier. Jé disais bien, pourquoi vous pas comprendre ? C’était par grognement ; vous voulais pas me donner à manger l’autre turkey, et vous furious pour cette chose. Allez, my dear, allez vitement cherchez le lévrier, et vous être bonne garçone comme pétite Juliène. »

Caroline, qui n’était pas du tout furieuse, sortit en riant et rapporta un lièvre magnifique avec une sauce de gelée de groseilles.

m. georgey.

Madme Bonarde, my dear, vous manger un petit pièce de lévrier.

madame bonard.

Volontiers, Monsieur, mais pas beaucoup, très peu. »

M. Georgey lui en coupa un morceau de deux livres.

madame bonard.

Je ne pourrai jamais avaler tout cela, Monsieur ; je vais partager avec mon mari.

m. georgey.

Madme Bonarde, cela était une beaucoup petit pièce ; povre m’sieur Bonarde n’avoir riène du tout. »

M. Georgey eut beau insister, ils déclarèrent en avoir plus qu’ils n’en pouvaient avaler. Julien en