Je crois bien, sois tranquille ! »
Le général posa Ivane à terre, se secoua pour se débarrasser des autres enfants qui tenaient ses bras, ses jambes, qui sautaient après lui pour l’embrasser, et offrant le bras à sa nièce :
« Venez, Maria Pétrovna, venez dans votre appartement. C’est arrangé à la française par mon brave Dérigny que voici, ajouta-t-il en le désignant à Mme Papofski, aidé par sa femme et ses enfants ; ils ont des idées et ils sont adroits comme le sont tous les Français. C’est une bonne et honnête famille, pour laquelle je demande vos bontés. »
Comment donc, mon oncle, je les aime déjà, puisque vous les aimez. Bonjour, monsieur Dérigny, ajouta-t-elle avec un sourire forcé et un regard méfiant ; nous serons bons amis, n’est-ce pas ? »
Dérigny salua respectueusement sans répondre.
Venez donc, enfants, vous allez faire attendre votre oncle. Sonushka, marche à côté de ton oncle pour le soutenir.
Merci, bien obligé, je marche tout seul : je ne suis pas encore tombé en enfance ; Dérigny ne me met ni lisières ni bourrelet. »
Ah ! mon oncle, comme vous êtes drôle ! Vous avez tant d’esprit ! »