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XXIII

TOUT LE MONDE EST HEUREUX. CONCLUSION


L’année suivante, au commencement de l’été, Moutier vint annoncer un matin qu’Elfy avait une belle petite fille. Le général en fut très content.

« C’est moi qui suis parrain, dit-il.

— Et moi, je serai marraine », dit Mme Dabrovine. Moutier remercia et courut porter la bonne nouvelle à Elfy. La marraine donna à sa filleule Marie une charmante et utile layette. Le parrain lui donna vingt mille francs et une foule de présents pour le père, la mère et l’enfant. Peu de temps après la cérémonie du baptême, qui fut suivie d’un repas excellent et d’une abondante distribution de dragées et d’objets de fantaisie, le général appela Natasha.

« Mon enfant, lui dit-il, sais-tu que je suis vieux ?