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vite, et si tu ne me le ramènes pas, prends garde à ta peau. »

La malheureuse Mashka courut encore de tous côtés, et, n’osant revenir seule, elle ramena Nikita, le maître d’hôtel.

« Et Vassili ? cria Mme Papofski quand elle les vit entrer.

Nikita

Vassili est sorti, Maria Pétrovna.

Madame Papofski

Comment a-t-il osé sortir ?

Nikita

Il est allé à la ville pour chercher une place. »

Mme Papofski resta muette de surprise et de colère.

Le maître d’hôtel continua, en la regardant avec une joie malicieuse :

« M. le comte nous ayant donné la liberté à tous, nous tâchons de nous pourvoir à Smolensk. Moi, je compte aller à Moscou, ainsi que les cochers et les laquais, d’après les ordres de M. le général Négrinski, qui veut nous avoir.

Madame Papofski

La liberté !… Mon oncle !… Sans me rien dire !… Mais vous êtes fou !… C’est impossible ? Vous ne savez donc pas que c’est moi qui suis votre maîtresse, que j’ai tout pouvoir sur vous, que je peux vous faire fouetter à mort.

Nikita

M. le comte nous a donné la liberté, Maria Pé-