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avoir prévenu sa femme, qui avait déjà été informée par Jacques de l’événement. Le général revint chez sa nièce et s’établit chez elle.

Le général

Tu vas avoir quelqu’un pour t’aider à instruire tes garçons, ma chère enfant.

Madame Dabrovine

Mais non, mon oncle ; Natasha et moi, nous leur donnons leurs leçons ; nous n’avons besoin de personne.

Le général, souriant.

Vous leur donnez des leçons de latin, de grec ?

Madame Dabrovine, hésitant.

Non, mon oncle, nous ne savons que le russe et le français.

Le général

Il faut pourtant que les garçons sachent le latin et le grec.

Natasha, riant.

Mais vous, mon oncle, vous ne savez pas le latin ni le grec ?

Le général

C’est pourquoi je suis et serai un âne.

Natasha

Oh ! mon oncle ! c’est mal ce que vous dites. Est-ce que l’empereur aurait nommé général un âne ? est-ce qu’il vous aurait donné une armée à commander ?

Le général, souriant.

Tu ne sais ce que tu dis ; un âne à deux pieds