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Dérigny

Mademoiselle, Monsieur votre oncle aime ce qui est bon et franc ; il n’aime pas ce qui est méchant et hypocrite ; et, puisque vous m’autorisez à vous donner un conseil, Mademoiselle, soyez toujours ce que vous êtes aujourd’hui et ce que votre physionomie exprime si bien.

Le général

Bien dit, mon ami ; j’ajoute : Sois le contraire de ta tante, et tu seras la doublure de ta mère. À présent, Dérigny, allumez-moi ma pipe, rendez-moi compte des travaux et des dépenses de la semaine, et puis j’irai me coucher, car il commence à se faire tard. »


Ses réflexions furent interrompues par le retour bruyant des enfants. (Page 141.)

Quand le général eut terminé son travail, Dérigny lui présenta un papier en le priant de le lire.

Le général, après l’avoir lu.

Qu’est-ce ? Qui a écrit ça ?

Dérigny

Mme Papofski, mon général.