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VIII
ARRIVÉE DE L’AUTRE NIÈCE
Le jour même où le général avait témoigné si ardemment le désir de voir
arriver sa nièce Dabrovine, et où il était allé bien loin sur la grande
route, espérant la voir venir, il aperçut un nuage de poussière qui
annonçait un équipage. Il s’arrêta haletant et joyeux ; le nuage
approchait ; bientôt il put distinguer une voiture attelée de quatre
chevaux arrivant au grand trot. Quand la voiture fut assez près pour
que ses signaux fussent aperçus, il agita son mouchoir, sa canne, son
chapeau, pour faire signe au cocher d’arrêter. Le cocher retint ses
chevaux ; le général s’approcha de la portière et vit une femme encore
jeune et charmante, en