Tout est fait et bien en règle, monsieur le curé ; Nanon peut procéder à l’ensevelissement.
Comment voulez-vous que je m’en tire toute seule ? Et dans cette prison encore, où on n’a rien et où on n’y voit goutte.
Pour y voir, Nanon, on y voit assez avec une chandelle ; quant à un aide, je vais appeler la femme de mon camarade Prévôt, qui vous donnera un coup de main. »
Le brigadier sortit, et rentra peu d’instants après, accompagné de la femme Prévôt, qui était heureusement dans les bonnes grâces de Nanon ; elles allèrent toutes deux à la prison, ou elles commencèrent leur besogne.
« Mettez-vous là près de moi, brigadier, dit le curé en s’asseyant, et causons d’une affaire sérieuse qui vous regarde.
Bien désolé de refuser, monsieur le curé : mais j’ai promis à Gribouille de l’accompagner jusque chez sa sœur, à laquelle il désire vivement dire adieu.
Mais il la verra demain. Laisse-nous causer, Gribouille : tu seras de la partie.
Non, monsieur le curé : il faut que j’embrasse