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le curé.

C’est vous que ce soin regarde, mon brave brigadier ; allez ou envoyez chercher le médecin ; je serai de retour dans une heure, avec ma bonne. Venez, Caroline. »

Caroline, docile aux ordres du curé, le suivit ; avant de quitter la maison, elle demanda à retourner chez elle, avec son frère, pour se remettre de ses émotions, préparer ensuite le repas du soir, et prendre le repos qui lui était si nécessaire.

le curé.

Cela ne se peut, mon enfant ; les gendarmes vont occuper votre maison cette nuit, pour arrêter Michel qui doit y venir s’emparer de vos petites économies. Vous ne pouvez y rester convenablement. Et quant à votre frère, le brigadier s’en charge.

Caroline ne répliqua pas ; en se retirant, elle remercia affectueusement le brigadier du secours qu’il leur prêtait, et marcha silencieusement à côté du curé. Ils ne tardèrent pas à arriver au presbytère, où les attendait la bonne.